Mon avis : Les maladies mentales sont très peu abordées en littérature alors quand j'ai vu que j'avais grâce à ce livre la chance d'en apprendre plus sur la paranoïa et la schizophrénie et qu'en plus ces maladies seraient abordées de façon compréhensible, j'ai sauté sur l'occasion. Et je ne regrette absolument pas car cette lecture a été l'occasion de découvrir une jeune auteure prometteuse.
"Je t'ai rêvé" raconte l'histoire d'Alex, une étudiante incapable de faire la différence entre le réel et son imagination . Armée de son appareil photo qui lui permet de voir la vie telle qu'elle est réellement, sa balle magique qui lui parle, et sa petite sœur Charlie qui est sa seule alliée, Alex mène la guerre contre sa schizophrénie et fait tout son possible pour s'intégrer sans que les autres élèves se doutent de ses problèmes. Et elle y parvient très bien jusqu'à ce qu'elle rencontre Miles, un jeune homme intelligent mais mystérieux qui cache un secret qui le rend capable de détecter certains comportements.
Si l'attirance entre nos deux jeunes étudiants était prévisible c'est la façon dont l'auteure nous présente cette histoire qui l'est beaucoup moins puisque elle nous met dans la tête d'Alex. Du coup, comme elle, on ne parvient pas à faire la différence entre réel et imaginaire. C'est ce qui est troublant et fait tout l’intérêt et la particularité de ce livre.
Dès les premières pages, j'ai eu beaucoup d'empathie pour cette fille hors normes aux cheveux rouges car elle se sait malade et sait qu'elle a beaucoup d'hallucinations. Seulement à part regarder après coup les photos prises, elle n'a aucun moyen de détecter ses hallucinations. Et, à part la gaver de psychotropes, ses parents ne l'aident pas beaucoup non plus. Il faut dire qu'ils ont vécu un drame qu'Alex n'a pas réussi à assimiler...
Bien loin du pathos grâce à l'amour de la vie et la combativité d'Alex, se livre est une petite pépite d'optimisme à dévorer d'urgence. Mais toute cette histoire a-t-elle réellement existé? Même Alex ne le sait pas...
Si vous ne lisez jamais de Young Adult, ce livre est l'occasion rêvée pour découvrir ce genre littéraire!
"Je t'ai rêvé" raconte l'histoire d'Alex, une étudiante incapable de faire la différence entre le réel et son imagination . Armée de son appareil photo qui lui permet de voir la vie telle qu'elle est réellement, sa balle magique qui lui parle, et sa petite sœur Charlie qui est sa seule alliée, Alex mène la guerre contre sa schizophrénie et fait tout son possible pour s'intégrer sans que les autres élèves se doutent de ses problèmes. Et elle y parvient très bien jusqu'à ce qu'elle rencontre Miles, un jeune homme intelligent mais mystérieux qui cache un secret qui le rend capable de détecter certains comportements.
Si l'attirance entre nos deux jeunes étudiants était prévisible c'est la façon dont l'auteure nous présente cette histoire qui l'est beaucoup moins puisque elle nous met dans la tête d'Alex. Du coup, comme elle, on ne parvient pas à faire la différence entre réel et imaginaire. C'est ce qui est troublant et fait tout l’intérêt et la particularité de ce livre.
Dès les premières pages, j'ai eu beaucoup d'empathie pour cette fille hors normes aux cheveux rouges car elle se sait malade et sait qu'elle a beaucoup d'hallucinations. Seulement à part regarder après coup les photos prises, elle n'a aucun moyen de détecter ses hallucinations. Et, à part la gaver de psychotropes, ses parents ne l'aident pas beaucoup non plus. Il faut dire qu'ils ont vécu un drame qu'Alex n'a pas réussi à assimiler...
Bien loin du pathos grâce à l'amour de la vie et la combativité d'Alex, se livre est une petite pépite d'optimisme à dévorer d'urgence. Mais toute cette histoire a-t-elle réellement existé? Même Alex ne le sait pas...
Si vous ne lisez jamais de Young Adult, ce livre est l'occasion rêvée pour découvrir ce genre littéraire!
Extrait : "La schizophrénie n’est pas censée se manifester avant la fin de la puberté, au plus tôt, mais moi j’en ai eu un aperçu à sept ans. Et j’ai été diagnostiquée à treize ans. Un an plus tard, j’ai eu droit à une nouvelle étiquette : « paranoïaque ». J’avais verbalement agressé une bibliothécaire qui voulait me refiler à toute force des tracts de propagande pour un groupuscule communiste qui avait ses quartiers dans le sous-sol de la bibliothèque. (Je l’avais toujours trouvée louche – je refuse de croire qu’enfiler des gants en latex pour manipuler des livres soit une pratique normale, et je me fiche de ce que pensent les autres.)
Les médicaments m’aidaient parfois. J’avais la preuve qu’ils fonctionnaient lorsque le monde perdait ses couleurs vives et son intérêt. Quand les homards de l’aquarium n’étaient plus rouge vif, par exemple. Ou que je me rendais compte que chercher des traceurs radioactifs dans ma nourriture était ridicule (mais je les cherchais quand même pour réduire au silence la paranoïa qui faisait picoter ma nuque). Je savais aussi qu’ils étaient efficaces quand mes souvenirs étaient flous, que j’avais l’impression de ne pas avoir dormi depuis des jours et que je mettais mes chaussures à l’envers.
La plupart du temps, les médecins n’étaient pas capables de prédire les effets des comprimés."
Les médicaments m’aidaient parfois. J’avais la preuve qu’ils fonctionnaient lorsque le monde perdait ses couleurs vives et son intérêt. Quand les homards de l’aquarium n’étaient plus rouge vif, par exemple. Ou que je me rendais compte que chercher des traceurs radioactifs dans ma nourriture était ridicule (mais je les cherchais quand même pour réduire au silence la paranoïa qui faisait picoter ma nuque). Je savais aussi qu’ils étaient efficaces quand mes souvenirs étaient flous, que j’avais l’impression de ne pas avoir dormi depuis des jours et que je mettais mes chaussures à l’envers.
La plupart du temps, les médecins n’étaient pas capables de prédire les effets des comprimés."
Éditions Robert Laffont - Collection R - Young Adult - 442 pages