Synopsis : «J’ai retrouvé l’auto-stoppeur dans une petite ville du sud-est de la France, après des années sans penser à lui. Je l’ai retrouvé amoureux, installé, devenu père. Je me suis rappelé tout ce qui m’avait décidé, autrefois, à lui demander de sortir de ma vie. J’ai frappé à sa porte. J’ai rencontré Marie.»
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mardi 18 février 2020
jeudi 31 janvier 2019
La goûteuse d'Hitler - Rosella Postorino
Synopsis : 1943. Reclus dans son quartier général en Prusse orientale, terrorisé à l'idée que l'on attente à sa vie, Hitler a fait recruter des goûteuses. Parmi elles, Rosa.
Quand les S.S. lui ordonnent de porter une cuillerée à sa bouche, Rosa s'exécute, la peur au ventre : chaque bouchée est peut-être la dernière. Mais elle doit affronter une autre guerre entre les murs de ce réfectoire : considérée comme « l'étrangère », Rosa, qui vient de Berlin, est en butte à l'hostilité de ses compagnes, dont Elfriede, personnalité aussi charismatique qu'autoritaire.
Pourtant, la réalité est la même pour toutes : consentir à leur rôle, c'est à la fois vouloir survivre et accepter l'idée de mourir.
mardi 21 août 2018
Chagrin d'école - Daniel Pennac
Synopsis : Chagrin d’école, dans la lignée de Comme un roman, aborde la question de l’école du point de vue de l’élève, et en l’occurrence du mauvais élève. Daniel Pennac, ancien cancre lui-même, étudie cette figure du folklore populaire en lui donnant ses lettres de noblesse, en lui restituant aussi son poids d’angoisse et de douleur.
mardi 19 juin 2018
Mon frère - Daniel Pennac
Synopsis : Il
y a dix ans, l’auteur perdait son frère Bernard. Qui était ce frère, tant aimé
et pourtant inconnu. Sa compagnie était silencieuse, ou ironique. Ces réparties
pleines d’humour cachaient-elles une certaine souffrance de la vie ?
mercredi 4 février 2015
La petite fille qui avait avalé un nuage grand comme la Tour Eiffel - Romain Puértolas
Synopsis : Le jour où Providence doit se rendre à Marrakech pour ramener Zahera,
une petite fille gravement malade qu’elle vient juste d’adopter, un
volcan se réveille en Islande et paralyse le trafic aérien européen
empêchant tout avion de décoller. L’amour d’une mère est-il assez fort
pour déplacer les nuages ?
Mon avis : J'avais déjà beaucoup aimé "L'extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikéa" mais je crois que j'ai préféré celui-ci car l'humour est toujours présent, les situations autant loufoques, mais ici, l'histoire ressemble plus à un conte pour adultes (quand vous lirez la fin de ce roman, vous comprendrez de quoi je veux parler). D'ailleurs, j'ai trouvé cette fin vraiment très belle même si elle "casse" un peu le côté humoristique de tout le livre...
L'histoire en elle même m'a beaucoup plu même si elle est totalement invraisemblable : Léo, le contrôleur aérien d'Orly arrive chez son coiffeur et raconte le jour ou une femme s'est présentée à sa tour de contrôle pour demander l'autorisation de décoller alors qu'elle est en maillot de bain, sans bagage, et n'a pas d'avion. Cette femme, c'est Providence, une factrice qui vient d'adopter au Maroc une petite fille atteinte de mucoviscidose. Ce jour là, le trafic aérien est paralysé par un nuage de cendre lâché par un volcan islandais. Mais une promesse est une promesse et Providence doit absolument aller retrouver Zahera aujourd'hui, quitte a apprendre elle-même à voler avec ses bras. Cette histoire laisse le coiffeur plus que perplexe mais il est curieux et à envie d'en savoir plus...
Quand Providence apprend que son vol est annulé et qu'elle n'a pas d'autre moyen que d'apprendre à voler pour aller retrouver sa fille, la course contre la montre commence. Celle-ci la mènera tour à tour chez un marabout chinois Suprême Maître Hué de l’Humble Caste des Mantes Tricoteuses, Les moines tibétains de l'Humble..., dans la tour de contrôle de l'aéroport d'Orly et j'en passe... Le tout toujours avec beaucoup d'humour et beaucoup de situations vraiment loufoques mais auxquelles on a envie de croire pour que Providence puisse retrouver sa fille.
Je me suis beaucoup attachée à Zahera, la petite fille. Pour décrire sa maladie avec ses mots d'enfants, elle dit qu'elle a dans les poumons un nuage tellement gros qu'il l’empêche de respirer (Il est grand comme la Tour Eiffel). Elle est avide de découvertes sur Internet et espère devenir la première pâtissière-cosmonaute marocaine du monde...
Providence, quant à elle, est une femme très sûre d'elle, sans complexes, qui ne croit pourtant que ce qu'elle voit, mais son amour pour sa fille va la pousser à dépasser ses propres limites et ses propres préjugés quant à ses aptitudes à voler..
Une histoire que je recommande aux adultes qui, le temps d'une belle histoire, veulent retrouver leur âme d'enfant.
Jusqu'au 16 février 2015 minuit, je vous fais gagner ce livre en partenariat avec les éditions Le Dilettante. Cliquez ici!
L'histoire en elle même m'a beaucoup plu même si elle est totalement invraisemblable : Léo, le contrôleur aérien d'Orly arrive chez son coiffeur et raconte le jour ou une femme s'est présentée à sa tour de contrôle pour demander l'autorisation de décoller alors qu'elle est en maillot de bain, sans bagage, et n'a pas d'avion. Cette femme, c'est Providence, une factrice qui vient d'adopter au Maroc une petite fille atteinte de mucoviscidose. Ce jour là, le trafic aérien est paralysé par un nuage de cendre lâché par un volcan islandais. Mais une promesse est une promesse et Providence doit absolument aller retrouver Zahera aujourd'hui, quitte a apprendre elle-même à voler avec ses bras. Cette histoire laisse le coiffeur plus que perplexe mais il est curieux et à envie d'en savoir plus...
Quand Providence apprend que son vol est annulé et qu'elle n'a pas d'autre moyen que d'apprendre à voler pour aller retrouver sa fille, la course contre la montre commence. Celle-ci la mènera tour à tour chez un marabout chinois Suprême Maître Hué de l’Humble Caste des Mantes Tricoteuses, Les moines tibétains de l'Humble..., dans la tour de contrôle de l'aéroport d'Orly et j'en passe... Le tout toujours avec beaucoup d'humour et beaucoup de situations vraiment loufoques mais auxquelles on a envie de croire pour que Providence puisse retrouver sa fille.
Je me suis beaucoup attachée à Zahera, la petite fille. Pour décrire sa maladie avec ses mots d'enfants, elle dit qu'elle a dans les poumons un nuage tellement gros qu'il l’empêche de respirer (Il est grand comme la Tour Eiffel). Elle est avide de découvertes sur Internet et espère devenir la première pâtissière-cosmonaute marocaine du monde...
Providence, quant à elle, est une femme très sûre d'elle, sans complexes, qui ne croit pourtant que ce qu'elle voit, mais son amour pour sa fille va la pousser à dépasser ses propres limites et ses propres préjugés quant à ses aptitudes à voler..
Une histoire que je recommande aux adultes qui, le temps d'une belle histoire, veulent retrouver leur âme d'enfant.
Jusqu'au 16 février 2015 minuit, je vous fais gagner ce livre en partenariat avec les éditions Le Dilettante. Cliquez ici!
L'extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikéa
- See more at: http://envies-de-livres.blogspot.fr/p/index-alphabetique.html#sthash.55IMH62N.dpuf
Extrait : "L’homme vole dans les nuages aussi. Il triche, certes, mais il vole. Dans des avions, des montgolfières, des dirigeables. Mais il ne vole pas par ses propres moyens. Et c’est peut-être là, la seule chose qu’il lui manque, la seule chose qu’il ne sait pas faire. Alors, il n’est pas content. Il est frustré. Il trépigne comme un enfant auquel on refuse un jouet. Votre histoire, c’est un peu comme ces blagues que les gamins se racontent dans les cours de récréation. C’est l’histoire d’un Anglais, d’un Espagnol, d’un Allemand et d’un Français qui… Eh bien là, c’est l’histoire d’une Française, d’un Sénégalais et d’une Marocaine…
- Ce n’est pas pour vous brusquer, mais serait-il possible de commencer l’apprentissage ? coupa la jeune femme. L’homme sourit.
– Vous l’avez déjà commencé.
– Pardon ?
– « L’apprentissage, vous l’avez déjà commencé. » Non, rien, c’est une réplique de film. Karaté Kid, je crois. Bref, l’apprentissage, vous l’avez commencé. En quelques minutes, nous avons avancé bien plus que ce que vous pensez. J’ai vu qui vous étiez vraiment. Or, on ne peut pas apprendre à piloter un avion de chasse avant de savoir pousser une brouette. Quelquefois les images de l’homme relevaient du message codé. Avait-il été espion pendant la guerre ? Quelle guerre d’ailleurs ?
– Vous pourriez être plus clair. Je ne vous suis pas du tout.
– Je veux simplement dire que vous avez déjà tout pour pouvoir voler. Il ne vous manque plus qu’une chose : il vous faudra apprendre à canaliser votre énergie, à concentrer votre force dans le seul objectif de voler. Ne pas vous éparpiller et ne pas dépenser en vain ce fluide rare qui court dans vos veines. On voit que vous êtes une femme intense, que vous vivez la vie à mille à l’heure. Mais quelquefois, il faut savoir prendre son temps pour en gagner… Pour le reste, vous avez tout ce qu’il faut."
A lire aussi :
L'extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikéa
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L'extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikéa
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Éditions Le Dilettante - Humour - Conte pour adultes - 256 pages
dimanche 30 mars 2014
Un homme effacé - Alexandre Postel
Mon résumé : Damien North est professeur de philosophie à l'université. Veuf depuis 12 ans, il mène une vie paisible et solitaire et se consacre à l'enseignement et à ses recherches sur Descartes. Sa vie bascule lorsque la police vient le chercher l'accusant de pédopornographie. Des milliers d'images pornographiques mettant en scène des enfants auraient transité sur le disque dur de son ordinateur. Pour lui qui n'y connaît rien en informatique c'est le comble! Il se sait innocent mais les preuves et les témoignages l’accablent. Notamment une photo de sa nièce en maillot de bain sur son bureau. Le terrible engrenage garde à vue, jugement et prison va lui faire perdre pied. Comment prouver son innocence quand tout s'acharne contre vous et que tout vous semble perdu d'avance?
Mon avis : Voilà un prix Goncourt "Premier Roman" amplement mérité. L'histoire est prenante du début à la fin car ce malheureux quiproquo pourrait arriver à chacun d'entre nous.
Lorsque la police arrive chez lui et l'accuse de pédopornographie, Damien North croit d'abord qu'il y a une erreur sur la personne ou que son ordinateur a été contaminé par un virus car il se sait totalement innocent. Mais l'affaire est grave et il risque la prison. L'histoire fait grand bruit dans les médias car Damien est le petit fils d'Axel North une figure de la résistance. Tout son entourage professionnel, son voisinage, et même son propre frère doutent de lui et se remémorent des faits qui pourraient porter à confusion. Des événements pourtant banals, mais qu'ils s'empressent de relater (en les transformant un peu) au tribunal lors du jugement. Toutes ces "preuves" accablent Damien et tout le monde le condamne alors qu'il n'a pas encore été jugé. Même son propre avocat, Maître Biasini lui conseille de plaider coupable pour plus de clémence des juges. Damien croit qu'il est en train de devenir fou et commence même à douter de lui. Il pense qu'il a une double personnalité et, résigné, il se résout à plaider coupable.
Damien, de personnalité discrète, introvertie, effacée, et sujet à la dépression baisse les bras et n’essaye même pas de se défendre. Il sombre petit à petit et parait spectateur de ses malheurs. Lorsque le verdict tombe et qu'il est condamné à deux ans de prison ferme, il est totalement résigné. Mais l'enferment et la promiscuité avec son co-détenu Alex Porsenna qui est un réel pédophile "le ronge comme de l'acide" et va le faire réagir. Il ne peut plus rester aux côtés de ce "gros sanglier" qui fait l'amalgame de leurs destinées et pour lequel il a de subites envies de meurtres. North va alors tout faire pour se sortir de cet enfer...
J'ai beaucoup aimé cette histoire, car comme je vous le disais plus haut, elle pourrait arriver à n'importe qui. Le seul tort de Damien est d'être effacé, d'aimer la solitude et la vie sans femme ce qui le fait passer aux yeux de la société pour quelqu'un de "bizarre" et donc facilement condamnable.
La justice française et les experts psychiatres en prennent pour leur grade à condamner sans preuves réelles et à dresser des expertises psychologiques erronées mais qui les mettent à l'abri de leurs responsabilités si un jour il y avait un réel passage à l'acte.
La fin m'a beaucoup plu (mais je ne peux pas vous en dire plus....)
Un livre qui fait réfléchir et que je vous recommande vivement!
Extrait : "La transmission du savoir, et son apprentissage, ont une source commune :
le désir ; désir de savoir, bien sûr, mais aussi désir de plaire. Le
professeur a un besoin vital de plaire à son public : faute de quoi ses
cours sont désertés, et la transmission dépérit. Un professeur qui ne
sait pas plaire est une pâte sans sel et sans levain. Quant à
l'étudiant... sans le désir de plaire à son maître, le désir de
l'imiter, le désir de surpasser les autres, l'étudiant croupirait dans
l'indifférence et l'oisiveté."
Éditions Gallimard - Drame - 256 pages
lundi 17 février 2014
L'extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikéa - Romain Puértolas
Mon résumé
: Ajatashatru Lavash Patel un fakir indien vient de débarquer à
l'aéroport de Roissy. Le seul but de son voyage en
France est de s'acheter le "Kissifrotsipik", le tout dernier matelas
à clous en promotion chez Ikéa. Ajatashatru a escroqué ses concitoyens
pour se faire payer le voyage et, question
escroqueries, il n'en est pas à son coup d'essai. En effet, il n'a
de fakir que le titre! C'est muni d'un faux billet de 100 euros imprimé
sur une seule face et relié à un fil de nylon que
commencent malgré lui ses péripéties qui vont le mener tour à tour
en France, Angleterre, Espagne, Italie et Libye. D'abord clandestin, il
va se découvrir un talent caché : celui d'écrivain. Mais
surtout, cet arnaqueur professionnel fera des rencontres qui
changeront le cours de sa vie.
Mon avis
: Voilà un livre plein d'humour et agréable à lire! Ajatashatru ne
prévoit que de faire l'aller retour Inde France
dans le but de s'acheter le dernier matelas à clous en promotion
chez Ikéa. Mais cet arnaqueur professionnel n'a pas prévu de débourser
le moindre centime! Pour cela, il compte utiliser plusieurs
fois son faux billet de 100 euros imprimé sur une seule face. Mais
c'est là que ses ennuis vont commencer! Il va d'abord se mettre à dos le
chauffeur de taxi gitan qui va se rendre compte de la
supercherie une fois son client parti. (Lui qui croyait qu'il avait
affaire à un riche industriel indien et qui le voyait comme un tiroir
caisse. Il ne s'est d'ailleurs pas privé pour le balader
à l'autre bout de Paris). Ensuite, une fois arrivé à Ikéa, bien
qu'il soit toujours en possession de son billet, il lui manque quelques
euros pour le matelas tant convoité. Il ne va pas hésiter à
arnaquer Marie, une cliente du restaurant de la grande surface. Mais
cette jeune femme ne laisse pas notre fakir indifférent, et pour la
première fois de sa vie, il éprouve des remords... Afin de
ne pas dépenser d'argent dans un hôtel, il se cache sous un lit lors
de la fermeture du magasin. Mais lorsqu'il entend des livreurs, il se
cache au plus vite dans une armoire. Le pauvre
Ajatashatru est loin de se douter que cette armoire doit être livrée
dans un Ikéa anglais. C'est là que commencent ses plus rocambolesques
aventures où il sera tour à tour clandestin puis
écrivain mais toujours recherché par le taxi gitan qui a bien
l'intention d'en découdre. Je ne vous en dis pas plus et je vous laisse
découvrir la suite par vous mêmes.
Vous l'aurez compris, j'ai beaucoup aimé cette lecture, mais les
petits apartés de l'auteur sur la façon de prononcer tel ou tel mot ne
m'ont pas plu. En effet, ces apartés sont trop nombreux et
j'aime bien trouver moi-même les jeux de mots sans qu'on me les
explique comme si j'avais deux ans!
De plus, les chapitres concernant l'histoire qu'écrit Ajatashatru ne
m'ont pas captivée du tout. Je me suis même demandée comment Sophie
Morceau a pu recommander Ajatashatru à un éditeur...
Extrait : "Le premier mot que prononça l'Indien Ajatashatru Lavash Patel en arrivant en France fut un mot suédois. Un comble
!
Ikea.
Voilà ce qu'il prononça à mi-voix.
[...]
- Ikea ?
- Ikea, répéta l'Indien en laissant traîner la dernière voyelle.
- Lequel ? Heu... What Ikea ? bafouilla Gustave qui se sentait aussi à l'aise en anglais qu'un chien sur une patinoire.
Son passager haussa les épaules comme pour dire qu'il s'en fichait. Djeustikea, répéta-t-il, dontmatazeoanezatbetasiutyayazeparijan. C'est à peu près ce qu'entendit le conducteur, une suite confuse de gazouillis palataux incompréhensibles. Mais gazouillis palataux ou pas, en trente ans de métier passés chez Taxis Gitans, c'était bien la première fois qu'un client fraîchement débarqué du terminal 2C de l'aéroport Charles-de-Gaulle lui demandait de le conduire dans un magasin de meubles. Car il n'avait pas souvenir qu'Ikea ait récemment ouvert une chaîne d'hôtels à son nom.
Gustave en avait eu des requêtes insolites, mais celle-là décrochait le coquetier. Si ce gars-là venait vraiment d'Inde, alors il avait payé une petite fortune et passé huit heures dans un avion, tout cela dans le seul but de venir acheter des étagères Billy ou un fauteuil Poäng. Chapeau !"
Voilà ce qu'il prononça à mi-voix.
[...]
- Ikea ?
- Ikea, répéta l'Indien en laissant traîner la dernière voyelle.
- Lequel ? Heu... What Ikea ? bafouilla Gustave qui se sentait aussi à l'aise en anglais qu'un chien sur une patinoire.
Son passager haussa les épaules comme pour dire qu'il s'en fichait. Djeustikea, répéta-t-il, dontmatazeoanezatbetasiutyayazeparijan. C'est à peu près ce qu'entendit le conducteur, une suite confuse de gazouillis palataux incompréhensibles. Mais gazouillis palataux ou pas, en trente ans de métier passés chez Taxis Gitans, c'était bien la première fois qu'un client fraîchement débarqué du terminal 2C de l'aéroport Charles-de-Gaulle lui demandait de le conduire dans un magasin de meubles. Car il n'avait pas souvenir qu'Ikea ait récemment ouvert une chaîne d'hôtels à son nom.
Gustave en avait eu des requêtes insolites, mais celle-là décrochait le coquetier. Si ce gars-là venait vraiment d'Inde, alors il avait payé une petite fortune et passé huit heures dans un avion, tout cela dans le seul but de venir acheter des étagères Billy ou un fauteuil Poäng. Chapeau !"
Éditions Le Dilettante - Littérature contemporaine - Humour - 252 pages
Le second souffle (suivi par "Le diable gardien) - Philippe Pozzo di Borgo
Mon résumé
:
Philippe Pozzo di Borgo nous raconte sa vie depuis son enfance, son
mariage avec Béatrice, mais surtout il témoigne de ce qui s'est passé
depuis son accident de parapente qui l'a rendu
tétraplégique. Dans son malheur, il aura eu "la chance" de trouver
Abdel, un jeune maghrébin qui va devenir son auxiliaire de vie. Son
humour et sa philosophie "Abdélienne" lui permettent
de surmonter cette terrible épreuve. "Il est insupportable,
vaniteux, orgueilleux, brutal, inconstant, humain. Sans lui, je serais
mort de décomposition. Abdel m'a soigné sans discontinuité,
comme si j'étais un nourrisson. Attentif au moindre signe, présent
pendant toutes mes absences, il m'a délivré quand j'étais prisonnier,
protégé quand j'étais faible. Il m'a fait rire quand je
craquais. Il est mon diable gardien"
Mon avis : Le livre que je viens de lire est une réédition du "Second Souffle" complété par une histoire
inédite : "Le diable gardien".
"Le diable gardien" prolonge donc l'histoire du "second souffle" (qui se termine en 1998) jusqu'à sa rencontre avec Khadija au Maroc en 2004 ; cette période correspond au
scénario du film "Intouchables".
Pour l'instant, cette chronique ne portera que sur le livre car je
n'ai pas encore eu la chance d'aller voir le film au cinéma. (ce
visionnage fera d'ailleurs l'objet d'un autre article).
Je me suis tellement plongée dans cette histoire, que je l'ai lue
d'une traite (environ 4h). J'ai été vraiment touchée par l'histoire de
Philippe qui, est pourtant "bien né" (de la
famille des ducs Pozzo di Borgo et des marquis de Vogüé)
mais à qui la
vie n'a jamais fait de cadeau. En effet, le 23 juin 1993 sa vie
bascule lors de son accident, et, le 3 mai 1996 sa femme Béatrice
décède d'un cancer le jour de la Saint Philippe. Il l'aura
longtemps soutenue durant la maladie. Avec elle, il n'aura jamais
réussi à avoir des enfants naturellement. Après 4 fausses couches et un
bébé mort-né, il vont finalement adopter deux enfants à
Bogota : Laetitia et Robert-Jean.
Malgré cet "enfermement" dans son corps, ses nombreux séjours à
l'hôpital, Philippe ne cesse jamais de se battre, et même, il va
rencontrer deux autres femmes et aura deux autres enfants.
"Je suis assez fortuné pour ne pas être placé en institution
spécialisée. Comment voulez-vous survivre entouré nuit et jour du
désespoir des autres, grands invalides, les entendre sangloter,
crier, passer sans réagir devant une chambre qu'on aseptise?
- Les douleurs me maintiennent en colère ; je ne peux m'assoupir dans cet inconfort.
- Toujours une femme admirable est présente. Béatrice que
j'abandonne sur la barque définitive qui remonte le fleuve, des
compagnes, une Clara, et Khadija sur la côte de l'Orient proche.
- Les enfants : mes aînés Laetitia et Robert-Jean, Sabah "L'aurore", et notre petite dernière Wijdane "l'âme profonde".
- Abdel, passeur entre la rive du fleuve et la côte de l'océan."
J'ai trouvé émouvant qu'il arrive a apprendre à Abdel le goût de la
musique classique, mais aussi le fait qu'il lui fasse totalement
confiance au point de monter une société de location de
voitures (qui se révélera être un fiasco, mais qui m'aura bien fait
sourire.)
Abdel a aussi beaucoup d'humour. Par exemple, lors de l'anniversaire de Philippe : " Soixante ans! J'avais oublié. On n'additionne pas les viandes et les "légumes" quarante-deux ans de valide
et dix-huit de handicap, dont chaque année en vaut sept, comme pour les chiens, faites vos comptes!".
J'ai maintenant hâte d'aller voir "Intouchables" au cinéma.
Ce que j'en retiendrai : Une grande complicité entre un "beur de banlieue" et un "riche privilégié".
Abdel lui aura transmis sa philosophie "Abdélienne" selon laquelle
il ne faut pas se prendre la tête et prendre la vie comme elle vient. Et
une très belle "image" dans le dernier chapitre...
Extrait : "Je
suis allongé contre la montagne, juste un peu engourdi. J'ai dû perdre
connaissance. Max et Yves, mes
compagnons de parapente, ont posé leur voile à côté de la mienne. Le
docteur Max prend les choses en mains : il creuse un trou devant mon
visage pour me permettre de respirer et alerte la station
par radio. Je ne comprends pas pourquoi ils ne me touchent pas. Je
leur parle, ma respiration est calme, alors pourquoi me demandent-ils
sans arrêt si je peux respirer ? Un brin d'herbe me
chatouille la narine, j'éternue, je ris. Yves me parle comme à un
enfant ; il a l'air de trembler. Il me semble que je ne peux plus bouger
!"
Éditions Bayard - Autobiographie drame - 279 pages
Moi vivant, vous n'aurez jamais de pauses! Leslie Plée
est une BD humoristique qui
raconte l'histoire de l'auteur (Leslie Plée) qui après ses études pour
devenir libraire, se retrouve embauchée dans une grande
surface de produits culturels style Fnac ou Gibert Joseph.
Elle est en consultation chez un psy et nous raconte les uns après
les autres ses déboires de "manutentionnaire du livre" avec un style
très ironique.
L'histoire très tristement amusante, peut être transcrite pour beaucoup de métiers de la vente ou non...
Un bon petit moment de détente.
Merci à Pocket de m'avoir envoyé ce petit livre.
Bienvenue à Beau-Mirage - Laurence Plard
Mon résumé
: A quelques minutes de Bergerac, Beau-Mirage est un hôtel de luxe
appartenant à Léonard et Albertine De Victi. Le
quotidien des propriétaires change radicalement lorsqu'ils
accueillent les nouveaux directeurs de l'établissement, Albert et Maryse
Januron. Ils viennent tout droit de Paris et se délectent déjà
de leurs nouvelles fonctions et de l'autorité dont ils vont devoir
faire preuve sur le personnel qu'ils viennent juste de recruter. Très
vite, Beau-Mirage devient le théâtre d'intrigues
amoureuses tumultueuses. Les membres du personnel, pour la plupart
incompétents accumulent les bévues et de nombreuses rancœurs
s'installent entre les uns et les autres. Tous les
coups bas sont alors permis....
Mon avis
: Tout d'abord, je tiens à remercier Laurence Plard qui m'a gentiment
envoyé son livre en échange d'une chronique. Et
j'ai passé un très bon moment! J'ai ri de toutes ces situations
improbables ou tout le monde trompe tout le monde et des personnages
tous plus odieux les uns que les autres.
Léonard a mauvaise réputation à Miramier. Il
aurait accumulé sa richesse sur le dos des paysans. Il n'a pas de
remords à tromper sa femme avec Sacha la garce
réceptionniste.
Sa femme Albertine qui le trompe avec Albert, le Directeur nouvellement arrivé.
Maryse, bien que très laide trompe aussi Albert
mais avec Maria, la cuisinière lesbienne. Certainement pour se venger de
son mari car elle a mené sa petite enquête, et elle
sait qu'Albert la trompe avec Albertine mais fait comme si de rien
était. Elle n'aura alors de cesse de provoquer des disputes entre les
deux amants.
Albert, qui voue une étrange passion à sa
collection de capsules de bouteilles de champagne et qui n'est pas le
dernier non plus pour cocufier sa femme.
Maria, qui a une double relation avec Maryse et
une journaliste culinaire, va demander à Albert d'être le géniteur de
son futur enfant. C'est sa petite vengeance envers
Maryse qui l' a déjà quittée.
Jean-Robert, le sommelier susceptible qui répond aux clients.
Brian, le jeune serveur maladroit qui va se tromper
de table en servant une bague de demande en mariage enrobée dans du
foie gras. Cette bague finira dévorée par Marni le
bouledogue...
Enfin, Paul Douze, le chef de rang qui semble être
le seul compétent à Beau-Mirage et fait de son mieux pour réparer les
bourdes de ses collègues.
Sans oublier les clients soit pingres soit concupiscents, parfois
même les deux. Dans ce huis-clos, tous semblent contaminés par la
débauche.
Toutes ces situations loufoques m'ont bien amusée. J'ai lu le livre
d'une traite. Le moment le plus désopilant est quand Maryse se rend
compte qu'Albert la trompe avec Albertine. Elle va
échafauder tout un tas de plans pour faire capoter leur histoire.
Mais il y a encore plein d'autres situations cocasses que je vous laisse
découvrir par vous même.
Pour commander le livre version papier ou version numérique sur le site de l'éditeur, c'est ici.
Je pense que cette histoire serait parfaite pour une adaptation au théâtre : c'est un bon vaudeville.
Extrait : " Le
sommelier occupé à décanter un grand cru se trompa et indiqua un
mauvais numéro de table à Brian qui
apporta la coupe et le foie gras à la famille normande. Le gamin se
saisit de la boulette et la fourra dans la gueule de la bête baveuse.
[...] Paul Douze promit de récupérer la bague dès que
possible et mit un savon au sommelier et lui asséna une tache
précise : ne pas perdre le chien de vue jusqu'au lendemain et récupérer
la bague par les voies naturelles."
Éditions Edilivre - Littérature contemporaine humoristique - 111 pages
La petite marchande de prose - Daniel Pennac
Mon résumé
: A Bellevile,
Benjamin Malaussène fait le bien autour de lui. C'est un bouc
émissaire professionnel payé à prix d'or pour compatir avec les
écrivains refusés. Alors quand , démotivé par le mariage de sa
toute jeune sœur Clara avec un directeur de prison
quasi-sexagénaire , Benjamin se saisit d'un prétexte pour
démissionner. La reine Zabo se voit alors contrainte de lui offrir
un autre emploi pour le garder : endosser l'identité de J. L. Babel,
le prolifique et invisible auteur de romans à succès.
Mais la mort rôde autour de Clara et de Benjamin, victimes de la
terrible tendance familiale à attirer les problèmes. Lors de la
promotion publicitaire du livre, Benjamin croise la route d'un
dangereux tueur. C'est d'abord le futur mari de Clara, assassiné le
jour de son mariage, qui est découvert. Benjamin, suspecté par défaut,
est rapidement mis hors de cause par le commissaire.
Celui-ci lui recommande de rester loin de cette affaire, mais même
en obéissant à son conseil, Malaussène va se retrouver inextricablement
mêlé à ce meurtre....Sa compagne Julie décide de traquer
les responsables de la tentative de meurtre : au fur et à mesure,
les cadavres des personnes impliquées de près ou de loin à l'affaire
s'accumulent, et oncle Thian est chargé de neutraliser
la jeune femme...
Mon avis
: Je ne connaissais Daniel Pennac que de réputation et avais un peu
peur de tester le pensant vulgaire,
grossier et destiné surtout à un public masculin. Mais j'ai vite
changé d'avis. La seule chose que je regrette est d'avoir commencé la
découverte de cette famille atypique par le troisième
tome de la saga. Mais cela ne m'a pas empêchée de situer tous les
nombreux personnages les uns par rapport aux autres.
Petit rappel :
- Benjamin Malaussène : Bouc émissaire, chargé de famille, il s'occupe de ses frères et sœurs quand sa mère part en cavale amoureuse. Il vit avec Julie Corrençon, une jeune journaliste très curieuse. Il travaille d'abord dans un grand magasin puis aux Éditions du Talion pour La Reine Zabo.
- Clara, Thérèse, Louna et Verdun Malaussène : sont les soeurs de Benjamin. Clara est photographe, Thérèse est voyante, Louna est infirmière, et Verdun sa plus jeune soeur a été nommée ainsi en hommage à son grand père mort le jour de sa naissance.
- Jérémy et le Petit Malaussène sont ses frères.
- C'Est Un Ange de Saint-Hiver : fils de Clara et de Clarence de Saint-Hiver.
- Clarence de Saint Hiver : Fiancé de Clara Malaussène, directeur de prison et père de C'Est Un Ange. Il est sauvagement assassiné le jour de son mariage avec Clara.
- Oncle Thian est policier de profession
- La Reine Zabo : Isabelle de son vrai nom, elle est la directrice des Éditions du Talion où travaille Benjamin
- Loussa de Casamance : le plus grand spécialiste sénégalais de littérature chinoise de Belleville, grand ami de Benjamin.
- Coudrier : Le commissaire divisionnaire chargé de l'enquête.
Tous ces personnages sont plus loufoques les uns que les autres et
c'est ce qui m'a plu dans ce livre. Les situations improbables, tirées
par les cheveux et absurdes sont pleines d'humour et
parfois même un peu cyniques.
La couverture du livre (que je ne trouve pas belle) représente
parfaitement tous les personnages de l'histoire. Pendant ma lecture, je
l'ai souvent regardée pour essayer de me donner des indices
sur ce qui allait se passer. Je la trouve particulièrement réussie
car tous les personnages et évènements sont représentés : en haut, sous
le titre, le début de l'histoire et le cheminement des
évènements jusqu'en bas....
Un style dont je n'ai pas l'habitude mais qui m'a tout de même beaucoup plu malgré mes a prioris. Je compte bien renouveler l'expérience de la famille Malaussène au plus vite.
La phrase que je retiendrai : "C'est
que, vois-tu, cette fois, je suis bel et bien occupé à
mourir. Je sais, dit comme ça, à la première personne du singulier,
c'est à n'y pas croire, et pourtant, à y bien réfléchir, c'est toujours à
la première personne du singulier qu'on meurt pour de
bon. Et c'est assez inacceptable, il faut bien le reconnaître."
Éditions Folio - Littérature contemporaine - Policier - 402 pages
Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi - Katherine Pancol
Mon résumé
: (A ne pas lire si vous n'avez pas lu les précédents tomes). Hortense
est partie à Londres pour poursuivre ses études de
stylisme. Elle habite non loin de chez Gary qui est revenu à son
pays d'origine pour tenter d'en savoir plus sur son père, et tenter de
comprendre pourquoi sa mère, Shirley, lui cache ses
origines. Philippe et son fils Alexandre, quant à eux, habitent
aussi à Londres pour le travail de Philippe.
Joséphine se retrouve seule à paris avec sa fille Zoé dans son
immeuble du seizième arrondissement. Le succès remporté par la
publication de son livre "Une si humble reine" lui donne
envie de retenter l'expérience de l'écriture, mais elle peine à
trouver l'inspiration. En effet, loin de Philippe, son amour éclair elle
a du mal a assembler ses idées, jusqu'au jour ou,
fouillant une poubelle pour retrouver un cahier de Zoé jeté par
erreur, elle va tomber sur un journal intime fort intéressant et
intrigant. Passionnée par l'histoire narrée dans ce journal, elle
va tenter de retrouver l'auteur de cet écrit pour en savoir plus et
va avoir l'idée de l'adapter et d'en faire le sujet de son roman...
Mon avis : Voici la suite et la fin des aventures de Joséphine, Hortense, Zoé, Gary, Philippe et Shirley.
Toujours aussi fluide et facile à lire, au fil des chapitres, on
alterne entre les personnages et leurs histoires respectives.
Hortense est toujours aussi sure d'elle et arrogante, elle est très
ambitieuse et met toutes ses chances de son coté pour tenter de
remporter un concours de stylisme lui permettant de gagner
l'exposition de ses modèles dans les vitrines du grand magasin
Harrod's. Si elle est très désagréable avec les autres, c'est ce qui
fait qu'on s'y attache. C'est son caractère en fer forgé qui
met du piment à ce roman.
Gary tente d'en savoir plus sur ses origines, et joue un peu au jeu
du chat et de la souris avec Hortense. Ils sont brièvement sortis
ensemble mais Hortense préfère se consacrer à ses études et
ses créations.
Joséphine, toujours si peu sure d'elle tente de renouveler son
succès d'écriture et trouve un éditeur en la personne de Gaston
Serrurier, le seul problème c'est qu'elle n'a encore aucun sujet
pour son roman. Elle sait que s'atteler à l'écriture pourrait lui
servir de "thérapie" et ainsi "se venger" de sa mère et d 'Iris sa soeur décédée juste après la parution d'une
si humble reine. "Écrire c'est empoigner sa souffrance, la
regarder en face et la clouer sur la croix. Et après, on s'en fout
d'être guéri ou pas, on a pris sa revanche." par contre,
elle n'a pas changé et est toujours aussi peu sure d'elle et se pose toujours de nombreuses questions : "A
partir de quel âge devient-on bonne à jeter ? Y-a-t-il une date
officielle comme sur
les yaourts ? Qui décide ? Le regard des autres qui vous ratatine en
pomme ridée ou le désir qui se retire et sonne le clairon de la
retraite ?"
Shirley, elle aussi se retrouve seule sans son fils Gary et est
tombée amoureuse d'un garçon, mais cette histoire n'a malheureusement
pas duré longtemps : "Il avait eu l'air de prendre leur
rupture à la légère. Elle avait été vexée. Depuis elle ne cessait de penser à lui. Depuis, elle n'allait plus se baigner dans les étangs glacés de Hampstead. Cela
faisait trois semaines. Elle comptait les jours. Elle comptait les nuits. Et son coeur se tordait à la faire hurler."
Zoé, quant à elle, découvre l'amour avec Gaétan.
J'ai particulièrement apprécié Junior. Ce bébé intellectuellement
précoce a bien grandi, est a maintenant un cerveau comme celui des
adultes, mais avec une particularité en plus : il est capable
de lire dans les pensées et de faire comme il dit "transistor" comme
s'il branchait une radio sur le cerveau des gens et qu'il écoutait ce
qui s'y passe.
Pour finir, j'ai encore vraiment aimé cette lecture même si certains
passages sont vraiment longs. Par contre, il y avait beaucoup moins
d'intrigues que dans le précédent tome de la saga ou il y
avait une enquête policière. Là, la seule intrigue est pour
Joséphine de savoir qui a rédigé ce journal intime.
Comme on peut s'en douter, à la fin, toutes les questions sont
résolues et tout rentre dans l'ordre, mais j'aimerais quand même me
replonger dans ces aventures pour une suite...
Mes articles sur les tomes précédents : "Les yeux jaunes
des crocodiles" et "La valse lente des tortues"
Éditions Albin Michel - 853 pages - Roman
La valse lente des tortues - Katherine Pancol
Résumé de l'éditeur : Ce livre
est une bourrasque de vie...
Un baiser brûlant du seul qu’on ne doit pas embrasser…
Deux bras qui enlacent ou qui tuent…
Un homme inquiétant, mais si charmant…
Une femme qui tremble et espère ardemment...
Un homme qui ment si savamment…
Une femme qui croit mener la danse, mais passe son tour…
Des adolescents plus avertis que les grands...
Un homme qui joue les revenants…
Un père, là-haut dans les étoiles…
qui murmure à l’oreille de sa fille...
Un chien si laid qu’on s’écarte sur son passage…
Des personnages qui avancent obstinément...
Comme des petites tortues entêtées…
qui apprendraient à danser lentement, lentement…
dans un monde trop rapide, trop violent...
Après l’extraordinaire succès des Yeux jaunes des crocodiles (plus d'un million d'exemplaires vendus), une suite très attendue.
Un baiser brûlant du seul qu’on ne doit pas embrasser…
Deux bras qui enlacent ou qui tuent…
Un homme inquiétant, mais si charmant…
Une femme qui tremble et espère ardemment...
Un homme qui ment si savamment…
Une femme qui croit mener la danse, mais passe son tour…
Des adolescents plus avertis que les grands...
Un homme qui joue les revenants…
Un père, là-haut dans les étoiles…
qui murmure à l’oreille de sa fille...
Un chien si laid qu’on s’écarte sur son passage…
Des personnages qui avancent obstinément...
Comme des petites tortues entêtées…
qui apprendraient à danser lentement, lentement…
dans un monde trop rapide, trop violent...
Après l’extraordinaire succès des Yeux jaunes des crocodiles (plus d'un million d'exemplaires vendus), une suite très attendue.
Mon résumé : (à ne pas lire si vous n'avez pas lu le début de l'histoire : "les yeux jaunes des crocodiles" )
Après le succès de son livre, Josephine s'installe à Paris avec Zoé
dans le très huppé 16ème arrondissement pour faire plaisir à sa fille
aînée Hortense (qui, elle , est partie continuer
ses études de stylisme à Londres) Dans son immeuble, elle va faire
connaissance avec de nombreux personnages hauts en couleurs, snobs et
qui n'ont pas vraiment de points communs avec elle.
Iris, soigne sa dépression (due à sa très médiatique imposture) dans
une clinique spécialisée. Philippe et Alexandre sont eux aussi partis
habiter à Londres.
La filiation de Gary avec la Reine ayant été révélée, lui et sa mère Shirley sont aussi partis en Angleterre.
De nombreux évènements tragiques vont se passer à Paris pour
Joséphine... Une tentative d'homicide raté sur elle, trois meurtres
sordides dans son quartier, des lettres reçues de son mari Antoine
qui était prétendu mort au Kenya mangé par un crocodile... Sa
rupture avec son copain Luca...
Mon avis
: Voilà beaucoup d'événements qui s'enchaînent dans ce deuxième volume
et qui nous tiennent en haleine au long
des 750 pages.... Comme le précédent, j'ai beaucoup aimé, mais
reproche parfois à l'histoire d'être un peu longue et avec beaucoup de
rebondissements inattendus qui donnent parfois un peu de mal
à situer les personnages. J'ai néanmoins hâte de lire le prochain
tome " Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi".
Edit du 5 05 11 : voici ma chronique sur "Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi"
Les yeux jaunes des crocodiles - Katherine Pancol
Résumé de l'éditeur
: Ce roman
se passe à paris. Et pourtant on y croise des crocodiles. Ce roman
parle des hommes. Et des femmes. Celles que nous sommes, celles que nous
voudrions être, celles que nous ne serons jamais,
celles que nous deviendrons peut-être.
Ce roman est l'histoire d'un mensonge. Mais aussi une histoire d'amours, d'amitiés, de trahisons, d'argent, de rêves. Ce roman est plein de rires et de larmes. Ce roman, c'est la vie.
Ce roman est l'histoire d'un mensonge. Mais aussi une histoire d'amours, d'amitiés, de trahisons, d'argent, de rêves. Ce roman est plein de rires et de larmes. Ce roman, c'est la vie.
(un résumé qui ne nous renseigne pas beaucoup sur ce qui va se passer dans le livre!)
Mon avis
: Un livre qui m'a beaucoup plû même si j'ai trouvé qu'il mettait un
peu de temps à démarrer. L'histoire de
deux soeurs (Iris et Joséphine) que tout oppose mais qui vont
conclure un pacte malhonnête et mensonger mais que Joséphine accepte car
elle a besoin d'argent. En effet, elle vient d'être quittée
par son mari parti élever des crocodiles au Kenya avec une
esthéticienne. Iris, quant à elle est très entourée et ne sait pas quoi
faire pour se rendre intéressante... Autour de ces deux
personnages gravitent les enfants d'Iris et Joséphine :
respectivement Alexandre et Hortense et Zoé. ainsi que Shirley, la
voisine de Joséphine qui cache elle aussi un lourd secret et d'autres
personnages que l'on rencontre au fil des pages et avec lesquels on
se lie peu à peu d'amitié.
On rentre très facilement dans la peau de l'un ou l'autre des personnages car chacun est décrit avec la même aisance..
Une lecture que je vous conseille.
Quant à moi, je suis pressée de lire la suite :
"La valse lente des tortues"
"Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi"
édit du 28/10/2010 : mon avis sur "La valse lente des
tortues"
Edit du 5 05 11 : voici ma chronique sur "Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi"
Encore une danse - Katherine Pancol
Mon résumé
: L'histoire prend place dans
les années 80 et nous dresse le portraits de six personnes (Raphael,
Clara, Agnès, Philippe, Joséphine et Lucille) ayant grandi ensemble
dans une cité de Montrouge. Devenus trentenaires, leurs
vies ont changé, mais leur amitié tient bon jusqu'au jour où une
nouvelle épreuve, plus sournoise, plus terrible, s'annonce. Face à elle,
ils ne peuvent pas tricher. Les masques vont tomber. Le
groupe menace de voler en éclats, de révéler des trahisons, grandes
ou petites, et mille ressentiments longtemps cachés. Arriveront-ils à
franchir cette étape inattendue qui les met chacun face à
eux-mêmes, qui les oblige à faire le point sur ce qu'ils sont
devenus sans complaisance ni lâcheté ? C'est le sujet de ce roman où les
enfants ont grandi, ont vieilli et doivent abandonner le
trouble paradis de l'enfance, des apparences, pour affronter la vie,
et conjurer la peur qui nous saisit tous quand il s'agit de devenir
grands.
Mon avis : Voici le deuxième livre qui a eu la chance de naviguer aux îles Grenadine, que j'ai lu quasiment d'une traite
et que j'ai adoré. J'y ai retrouvé le style simple et agréable à lire de Katherine Pancol.
Dans ce livre, c'est autour du personnage de Raphael (surnommé
Rapha) que tout va se passer. Il avoue un secret qui va mettre dans
l'embarras Clara, sa petite amie officielle avec laquelle il va
de disputes en réconciliations mais aussi les autres filles du
groupe. Je ne peux pas vous en dire plus quant à son secret, de peur de
révéler l' intrigue, mais le fait d'en parler autour
de lui risque bien de faire voler en éclat l'amitié de ce petit
groupe.
Ce roman a été publié en 1999 donc bien avant la "trilogie" des "crocodiles"
mais on y rencontre déjà le personnage de Joséphine, qui, dans cette
histoire aussi se pose beaucoup
de questions, est un peu volage, et, bien qu'elle soit mariée à
un respectable médecin et mère de 3 enfants et ne sait pourtant pas ce
qu'elle veut.
J'ai beaucoup aimé aussi Clara qui fait tout pour s'en sortir malgré
ses disputes et réconciliations avec Rapha. Elle est attachante et sait
qu'elle peut compter sur le soutien sans faille de son
frère Philippe.
Quant à Lucille et Agnès, chacune mariées avec deux enfants, leurs
vies ne sont pas non plus enviables car elles ne sont pas heureuses en
couple.
Tous leurs problèmes les auront chacune rapprochées de Rapha. Mais
quel est donc ce terrible secret? Vous le découvrirez par vous même si
vous lisez ce roman...
Je remercie Mélusine pour m'avoir envoyé ce livre qui m'a permis de passer un très bon moment de détente. Pour voir son avis,
c'est ici.
Edtions le Livre de Poche - 286 pages - Romance dramatique
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