Mon résumé
: Clara, 10 ans vient passer les deux mois de ses vacances scolaires
chez sa grand-mère Mélie, 72 ans. La pauvre femme
est veuve depuis dix ans et ne reçoit plus de visites à part celles
de Marcel, le meilleur ami de son mari. Mélie apprend la veille de
l'arrivée de Clara qu'elle a un problème de santé alors ce
qui lui importe maintenant c'est de léguer des souvenirs
impérissables à sa Clarinette chérie. Et puis, comme la vie est vraiment
dingue parfois, Mélie va enfin rencontrer le grand amour... 150
ans à eux deux? Mais quand on aime, on ne compte pas!
Mon avis : Une belle histoire mêlant amour familial et amour tout court. Un peu comme dans "Et puis, Paulette",
Mélie, le personnage central d'habitude si seule va
se retrouver entourée. Et elle est bien décidée à en profiter car
c'est peut-être son dernier été... Elle compte apprendre à sa petite
fille à profiter des petits bonheurs simples de la vie comme
par exemple regarder les bambous pousser ou l'araignée tisser sa
toile.
Et comme un bonheur n'arrive jamais seul, Mélie va découvrir que
Marcel est secrètement amoureux d'elle depuis 57 ans! Cette histoire
d'amour m'a touchée car bien qu'elle n'ait pas osé se
l'avouer, Mélie était elle aussi secrètement amoureuse de Marcel
puisqu'elle faisait exprès de provoquer des pannes sur sa voiture ou sur
ses appareils ménagers pour le faire venir réparer. Car
Marcel est un bon bricoleur. Leurs sentiments enfin révélés, ils
vivent leur histoire comme des adolescents avec des étoiles plein les
yeux et comptent bien rattraper le temps perdu.
Il y a aussi Fanette, la maman de Clara qui est psychologue au
village. Elle travaille dans le même cabinet médical que Gérard, le
médecin récemment quitté par sa femme. C'est donc un cœur à
prendre qui ne laisse pas Fanette indifférente.
Enfin, Antoine, le camarade d'école de Clara que Mélie lui a gentiment proposé d'inviter pour passer les vacances ensemble.
Il
y a aussi de l'humour dans ce livre. Par exemple le fait que Marcel
n'utilise son fauteuil roulant qu'à
sa maison de retraite ou la façon que Mélie a de s'adresser à Marcel
qui ne comprend pas pourquoi sa voiture est toujours en panne : "- Mais c'est plus rien qu'une épave, depuis le temps que
tu la roules, ta caisse! T'entends, Mélie? Tu me les casses avec ton épave,nom de Dieu!
Mais Mélie n'est pas du genre à se laisser entamer facilement, alors il sait déjà qu'elle répondrait:
- Faudrait déjà qu'on les retrouve tes petites noisettes, pour qu'on puisse leur faire quelque chose, mon pauvre vieux!"
- Faudrait déjà qu'on les retrouve tes petites noisettes, pour qu'on puisse leur faire quelque chose, mon pauvre vieux!"
Un roman simple basé sur une belle histoire de vie ou les bons sentiments ne m'ont pas autant dérangée que dans "Et puis, Paulette" certainement parce qu'on sait que l'été est plus
propice aux belles histoires.
A lire sans attendre!
La phrase que je retiendrai : "P.-S. : Le petit jeune homme du cybercafé m'a appris à dessiner ce chat :
(\_/)
(='.'=)
(")_(") "
(\_/)
(='.'=)
(")_(") "
A lire aussi :
Tom petit tom tout petit homme Tom
Et puis, Paulette
Éditions Le Livre de Poche - Littérature contemporaine - 247 pages