
Mon avis :
Un coup de coeur! J'ai vraiment aimé l'ambiance dans cette ville
malsaine décrite comme la plus
dangereuse du monde. Comme certains le disent, il est vrai que
plusieurs références cinématographiques sont faites dans ce livre à
savoir :
La première scène de l'homme à la capuche et le fait qu'on ignore tout du massacre qui suit son arrivée est une référence à Desperado.
Jessica se réveillant d'un coma de plusieurs années après une tentative de meurtre est une référence à Kill Bill.
Toutes les victimes du tueur en série ont un point commun : ils ont tous lu un certain livre sans nom écrit par un auteur anonyme, ce qui évoque Le Cercle.
Jessica se réveillant d'un coma de plusieurs années après une tentative de meurtre est une référence à Kill Bill.
Toutes les victimes du tueur en série ont un point commun : ils ont tous lu un certain livre sans nom écrit par un auteur anonyme, ce qui évoque Le Cercle.
Ces allusions rendent ce livre encore plus mystérieux et impliquent
directement le lecteur, car, lui aussi est en train de lire un livre
bien étrange. Est-ce un cinéaste connu qui l' a écrit?
Miles Jensen n'est pas au bout de ses peines car il va falloir qu'il
dénoue les fils du mystère entre un parrain de la mafia (El Santino) ,
deux tueurs à gage (Elvis et Rodéo Rex) , un
chasseur de primes (Jefe), le Bourbon Kid, deux moines venus
chercher "L'oeil de la Lune" pour obtenir l'invulnérabilité
(Kile et Peto) , un voyou (Marcus la Fouine) un couple
travaillant dans l'hôtel de la ville (Dante et Kassie) , Jessica, la
fille revenue de son coma après que le Bourbon Kid eut tenté de la
tuer, mais aussi son associé pour l'enquête : le vieil
inspecteur à la retraite (Archibald Somers).
Le fil conducteur de l'histoire qui entraîne les intrigues est la recherche de cette pierre précieuse baptisée 'L'oeil de la Lune".
Elle va passer de mains en mains, sera volée plusieurs
fois car il n'est pas besoin de préciser que tous ces habitants de
Santa Mondega ont pour point commun la vénalité et chacun se frotte les
mains de l'argent que pourrait rapporter la vente d'une
telle pierre.
Chaque chapitre met en scène différents personnages et se termine
comme dans une série : à chaque fois sur une nouvelle intrigue, ce qui
pousse le lecteur à dévorer les chapitres les uns
derrière les autres.
J'ai vraiment apprécié cette lecture et je sais qu'il y a
certainement plein de références à d'autres films mais que je ne connais
pas.
J'ai hâte de lire en format poche la suite de cette histoire : "L'oeil de la Lune" et "Le Bourbon Kid" et surtout j'aimerai savoir qui a écrit ces livre!!
Premier Chapitre (extrait) :Sanchez
avait horreur que des inconnus entrent dans son bar. En fait, il
détestait
également les habitués, mais il les accueillait tout simplement
parce qu'il avait peur d'eux. Éconduire un habitué, ce serait signer son
propre arrêt de mort. Les criminels qui fréquentaient le
Tapioca étaient toujours à l'affût de la moindre occasion d'y
prouver ce qu'ils valaient, parce que c'était le plus sûr moyen
d'acquérir une renommée, jusqu'au sommet de la hiérarchie du monde du
crime.
Le Tapioca était un bar qui avait vraiment du caractère. Ses
murs étaient jaunes, et pas d'un jaune agréable : plutôt un jaunâtre de
fumée de cigarette. Rien d'étonnant à cela : l'une des
nombreuses règles tacites du Tapioca était l'obligation, pour
l'ensemble de la clientèle, de fumer. Cigares, pipes, cigarettes,
joints, narguilés, cigarillos, bangs, tout était autorisé, excepté
ne pas fumer. Ne pas fumer était tout à fait inacceptable. Le fait
de ne pas boire de l'alcool était aussi considéré comme un péché, mais
le plus grand des péchés, c'était d'être un inconnu dans
ses lieux. Dans ce bar, personne n'aimait les inconnus. Les inconnus
n'apportaient que des problèmes. On ne pouvait pas se fier à eux.
Aussi, lorsqu'un homme, vêtu d'une longue cape, capuche rabattue
sur la tête, entra et s'assit sur un tabouret de bois au bar, Sanchez
eut la certitude qu'il ne ressortirait pas en un seul
morceau.
La vingtaine d'habitués attablés cessèrent leur conversation et
toisèrent longuement l'homme encapuchonné assis au bar. Sanchez remarqua
qu'ils s'étaient également arrêtés de boire. C'était
mauvais signe. S'il y avait eu une musique d'ambiance, elle se
serait sûrement interrompue dès l'entrée de l'inconnu. Le seul son
audible était à présent le bourdonnement continuel du gros
ventilateur fixé au plafond.
Éditions le Livre de Poche - Thriller - 508 pages