Synopsis : Jeanne a 90 ans et, étant veuve, habite seule dans
la région de Vichy. Sur une année, ou
plutôt sur les quatre saisons, elle écrit son journal, depuis le réveil de la
nature au printemps jusqu’à l’endormissement des végétaux en hiver.
Un
journal, une « vieille dame » ? Certains trouveront l’idée
bizarre et probablement source d’ennuis et de monotonie. C’est bien loin d’être
le cas.
Certains
jours, elle se réfugie dans ses souvenirs d’une jeune femme venue de Paris,
venant habiter chez sa belle-mère fort peu sympathique. Mais n’attendez pas de
haine de la part de Jeanne. Elle a la sagesse des personnes qui ont vécu. Toutefois,
il lui arrive de désobéir…à ses enfants.
Parfois,
elle raconte ses escapades en voiture avec ses copines faites de gourmandises
et de bons verres de vin.
Il
lui arrive de perdre certaines de ses amies et compte le nombre d’enterrements
auxquels elle a dû se rendre en quelques semaines. Mais toujours elle nous fait
grâce d’une tristesse ou d’une mélancolie qui pourtant pourraient être de
circonstances.
Ce
livre est gai car le personnage de Jeanne cultive l’ironie, voire
l’autodérision. En le refermant, on regrette de ne plus avoir de mère ou de
grand’mère à qui on pourrait demander d’écrire son journal.
A
une époque où les générations ne se mélangent guère, cette lecture laisse un
sentiment de fraîcheur et de joie de vivre. Grâce à Jeanne, la vieillesse ne
fait pas peur. Elle nous incite à bien vivre notre vie, à profiter de chaque
heure qui passe, sans se lamenter sur soi. C’est une belle leçon de vie… à lire
puis à appliquer.
Extraits :(…) Je me suis beaucoup
ennuyée. L’ancien militaire est un monsieur très distingué, plutôt bien de sa
personne, mais il n’est pas drôle. Et, comme beaucoup de gens pas drôles, il
s’est montré extrêmement bavard. J’ai bien cru qu’il ne partirait jamais. En
plus, il a à peine touché à mon délicieux gâteau aux pommes, comme s’il
craignait que je l’empoisonne. Il a passé deux heures à me raconter d’un ton
monocorde une vie sans grande fantaisie. (…)
(…) Parfois, le soir,
quand il fait encore très doux, que les graviers ont gardé la chaleur du jour,
je sors un transat, je le mets dans la position la plus allongée en faisant
attention à bien le bloquer pour ne pas m’effondrer avec, et je m’installe.
L’étoile du Berger brille depuis un bon moment déjà. (…)
Je crois que ce livre se trouve dans ma PAL (un cadeau), à moins que je confonde. En tout cas, tu me donnes envie de le lire !
RépondreSupprimerBon dimanche.
Merci, bon dimanche à toi aussi! Et bonnes vacances!
SupprimerTu me donnes envie, merci!
RépondreSupprimerBisous
J'ai cru que tu allais nous donner une recette.
RépondreSupprimerJe ne connaissais pas du tout celui ci
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