Mon résumé
: En Allemagne nazie, Liesel
Meminger, petite fille abandonnée se rend dans sa famille d'accueil
avec son petit frère. Malheureusement ce dernier ne survit pas au
voyage. Liesel a quant à elle échappé à la Mort. Leur heure
venue, bien peu sont ceux qui peuvent lui échapper. Et, parmi eux,
plus rares encore, ceux qui réussissent à éveiller sa curiosité. Liesel
Meminger y est parvenue. Trois fois cette fillette a
croisé la Mort et trois fois la Mort s'est arrêtée. Est - ce son
destin d'orpheline dans l'Allemagne nazie qui lui a valu cet intérêt
inhabituel ou bien sa force extraordinaire face aux
événements ? A moins que ce ne soit son secret... Celui qui l'a
aidée à survivre. Celui qui a même inspiré à la Mort ce si joli surnom :
la Voleuse de livres...
Mon avis : La Mort, qui est la narratrice nous raconte comment plusieurs fois elle a rendu visite à Liesel espérant
l'emporter comme elle a emporté son petit frère. L'histoire de cette "voleuse de livres" commence lorsque, lors de l'enterrement de son petit frère, Liesel va ramasser un livre qu'un des
fossoyeurs a laissé tomber dans la neige : " Le manuel du fossoyeur"
Elle est intriguée par cette jolie couverture mais ne sait pourtant pas
lire. Son amour pour les livres viendra de ce
moment. Son père adoptif, Hans Hubermann va alors avoir la patience
de lui apprendre les lettres et la lecture tous les soirs à l'abri dans
le sous-sol glacial de la maison.
Sa mère adoptive - Rosa Hubermann- aime beaucoup Liesel mais elle a une façon bien à elle de lui montrer : "Mais elle aimait beaucoup Liesel Meminger. Simplement, elle avait une façon
curieuse de lui montrer son affection. Notamment en la maltraitant de temps à autre à coups de cuiller en bois et de mots" En effet, elle est tout le temps en train de traiter Liesel de
"Saumensch" (cochonne) mais elle traite aussi son mari Hans de "Saukerl" (cochon) en fait, ses manières de rustre avaient " l'art d'agacer pratiquement tous les gens qu'elle
rencontrait".
La famille ou a atterri Liesel était très pauvre. Son père, peintre
en bâtiment arrondissait ses fins de mois en jouant de l'accordéon dans
les bars. Sa mère, quant à elle, gagnait maigrement sa
vie en faisant des lessives pour cinq familles aisées de la ville.
Ses parents ne pouvaient pas lui payer les livres dont elle avait tant
envie. C'est pourquoi, un jour aidée de son fidèle ami
Rudy, et afin de ne pas mourir de faim, ils se mirent à commettre de
petits larcins comme voler des pommes dans un verger, ou rentrer dans
la maison du maire (dont la fenêtre restait
ouverte en permanence) pour voler de la nourriture. Mais Liesel
était tellement obnubilée par la bibliothèque de ce dernier qu'elle en
oubliait sa faim pour voler à chaque fois un livre au grand
dam de Rudy qui ne comprenait pas sa passion pour la lecture. "Rudy
avait huit mois de
plus que Liesel, des jambes osseuses, des dents pointues, des yeux
bleus allongés et des cheveux jaune citron. Il était l'un des six
enfants de la famille Steiner et avait toujours faim. Rue
Himmel, on le considérait comme un peu bizarre, à cause d'un épisode
dont on parlait peu, mais qu'on avait baptisé "L'incident Jesse Owens" :
une nuit, il s'était barbouillé de noir et était allé
courir le cent mètres sur la piste locale".
Parallèlement, ses parents vont cacher dans leur sous-sol un juif nommé Max qui est le fils d'un ami de Hans. Liesel va
rapidement se lier d'affection avec lui, et en retour, il lui écrira deux livres "L'homme qui se penchait" et "La secoueuse de mots" attirée aussi par l'écriture, Liesel écrira
elle-même le livre de sa propre histoire qu'elle intitulera "La voleuse de livres"
Pendant
cette guerre, les allemands se devaient d'adhérer au parti nazi,
seulement, Hans qui avait beaucoup de
reconnaissance pour ce juif qui lui avait sauvé la vie, ne put s'y
résoudre. Ce qui, par la suite ne lui portera pas bonheur. En effet, il
sera enrôlé dans l'armée en tant que "ramasseur de
cadavres".
Les moments ou La Mort nous raconte les bombardements sont intenses en émotions et elle ramasse les âmes à tour de bras. La
seconde guerre mondiale est pleine de cruauté même pour la Mort dont la guerre est le fonds de commerce. "On
dit que la guerre est la meilleure amie de la mort, mais j'ai une autre
opinion là-dessus. A mes yeux, la guerre est comparable à un nouveau
patron qui attend de vous l'impossible. il est là, sur votre dos, à
répéter sans arrêt : "Il faut que ce soit fait, il faut
que ce soit fait." Alors, vous mettez les bouchées doubles. Et le
travail est fait. Pour autant, le patron ne vous remercie pas. Il vous
en demande plus encore. "
Mais encore une fois, Liesel en sortira indemne...
J'ai aussi aimé les apartés que fait la Mort pour nous expliquer les choses, nous donner des définitions nous donner des
précisons.
Un livre que je vais garder longtemps en mémoire et que je recommande à tous ceux avides de belles histoires durant
une période très difficile de l'Histoire.
Éditions Pocket - 633 pages - Drame
Bonjour, il semble en effet que ce roman plaît beaucoup. Je n'ai vu que le film adapté récemment et je n'ai pas été totalement convaincue. Bonne journée.
RépondreSupprimerEn général les adaptations au cinéma n'arrivent pas à retranscrire exactement les émotions d'un livre. Mais j'ai quand même envie de voir ce film!
SupprimerUn excellent roman, j'ai beaucoup aimé !
RépondreSupprimerJ'ai hâte de lire un autre livre de l'auteur!
SupprimerJ'ai lu plusieurs livres sur cette période de l'Histoire, celui ci me tente bien... :)
RépondreSupprimerAlors n'hésite pas. Il est vraiment bien!
SupprimerLu pour le style, mais je le trouve un peu long. J'ai également fait un post dessus.
RépondreSupprimerOk promis dès que j'ai cinq minutes je passe le voir sur ton blog! ^_^
SupprimerIl est sur la liste de mes prochains livres à lire ;)
RépondreSupprimerJe pense que tu vas adorer! J'ai fait un tour sur ton blog et je crois que nous avons les mêmes goûts littéraires. ^^
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