Mon résumé
: Arturo Bandini habite avec sa mère et sa sœur dans le Colorado.
Vivant de petits boulots qui ne l’intéressent pas,
il rêve des femmes de ses revues pornographiques. Entre bagarres,
beuveries et petits larcins, il a trouvé sa voie : il sera écrivain.
Mais il est difficile de subvenir aux besoins de la famille
grâce à son écriture. Il trouve alors un travail à la conserverie de
poisson et continue à écrire. Il se prend pour un grand écrivain ce qui
entraîne les moqueries de ses collègues de la
conserverie. Faisant fi des railleries de son entourage, il est plus
motivé que jamais pour devenir un grand écrivain.
Mon avis : Nous continuons la saga "Bandini". Étrangement, ce livre est la suite de "Bandini" il a pourtant été écrit avant (1933) mais a été publié à titre posthume.
Arturo a grandi. Il a 18 ans et est maintenant en age de travailler.
Son père est décédé. il habite avec sa mère et sa sœur qu'il déteste de
part leur dévotion à Dieu. Ce qui m'a un peu
décontenancée, c'est que dans "Bandini', il avait deux frères. Je me
demande donc ou s’arrête la part réellement autobiographique de cette
histoire.
Très arrogant et très imbu de lui-même, c'est à lui que revient
maintenant le devoir de nourrir sa famille. Pour cela, il trouve un
travail à la conserverie de poisson. Ne supportant pas
les odeurs de poisson, il est malade tous les jours te entraîne les
moqueries de ses collègues : ils le prennent pour une "chochotte". Il
rétorque alors qu'il est un grand écrivain très connu et
qu'il ne travaille pas pour l'argent mais pour se documenter en vue
de l'écriture de son prochain livre. Néanmoins, il lit beaucoup, est
très instruit et cite Nietzsche et Schopenhauer dès qu'il
en a l'occasion. Il prend ses collègues ainsi que sa mère et sa sœur
pour des demeurés. Pour se donner de l'importance et tenter d'oublier
son statut d'immigré italien, il s'invente des
vies. Mythomane à l’extrême, on se demande même s'il ne devient pas
un peu schizophrène. Ses mensonges et son arrogance vont l'amener à
perdre son emploi. Il quitte alors sa famille et décide de
se rendre à Los Angeles, ville où, selon lui, il trouvera du travail
grâce à son immense travail d'écrivain. Il veut écrire des nouvelles ou
des scénarios de films.
Bien qu'Arturo ait développé un ego surdimensionné et un sentiment
de supériorité, je me suis encore une fois régalée à suivre ses
aventures. J'apprécie de suivre l'évolution d'un personnage sur
plusieurs années et plusieurs livres, d'autant que cette histoire
est grandement autobiographique.
Je pensais que ce livre montrerait le parcours d'Arturo du Colorado
vers Los Angeles. Hors il nous décrit les événements qui ont poussé
Arturo à quitter le cocon familial pour tenter sa chance
ailleurs.
J'ai hâte de poursuivre ses aventures avec "Demande à la poussière"
pour savoir si son départ vers Los Angeles lui a été profitable....
Extrait : (Voilà comment Arturo parle à sa mère) "Espèce
de sale nonne pédante à gerber, infecte grenouille
pustuleuse de bénitier dégueulasse, cul -terreuse bigote et
rétrograde, frustre babouin de l'héritage catholico-obscurantiste."
A lire aussi :
Mon chien Stupide
Bandini
Demande à la poussière
Rêves de Bunker Hill
Les compagnons de la grappe
Éditions 10/18 - Drame - 268 pages
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