Mon résumé : Laura a 42 ans. Technicienne en imagerie médicale elle se sent chaque jour plus déstabilisée par la détresse de ses patients.
Elle ne trouve pas non plus beaucoup de réconfort à la maison : son mari est
sans emploi depuis 19 mois ; son fils, artiste dépressif, se morfond
depuis sa rupture amoureuse et sa fille s’apprête à partir à
l’université. Lorsqu'on lui demande de se rendre quelques jours en congrès à Boston elle voit enfin une courte échappatoire à son train-train quotidien. Mais ces quelques jours vont
bouleverser à jamais son existence… Richard Copeland est lui aussi en
pleine confusion. A l’étroit dans un mariage contracté par dépit plus
que par amour, incompris par une femme devenue de plus en plus distante,
frustré professionnellement et connaissant de grandes difficultés avec
son fils, un garçon brillant mais psychologiquement très instable, il
rêve de s’échapper. Entre ces deux esseulés, une folle passion, un
aperçu du bonheur, un avant-goût de liberté. Une autre vie serait-elle
possible ? Et pourtant… Et si, finalement, la plus grande peur de
l’homme était d’accéder au bonheur ?
Mon avis : J'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire c'est long et on est bien loin du style habituel mêlant thriller et sentiments qui m'avait fait aimer les livres de l'auteur. Ici, il n'y a que du sentimental. Toute la narration est basée sur des dialogues entre Laura et son mari ou ses enfants ou entre Laura et Richard.
Néanmoins Laura m'a touchée à ce moment de sa vie où elle voit enfin une part de ciel bleu dans son avenir. Enfin, elle a rencontré quelqu'un qui a les mêmes envies et la même conception de la vie qu'elle. Mais elle se pose plein de questions quant à l'avenir de sa relation avec Richard. Doit-elle rester dans sa routine malgré les frustrations, ou larguer son travail et sa vie bien réglée pour repartir de zéro ou presque et décider d'être enfin heureuse, avec le risque de la déception et de la désillusion.
Finalement, elle ne se posera pas la question bien longtemps...
J'ai trouvé beaucoup de longueurs dans ce livre. 350 pages pour raconter une histoire qui ne durera finalement que 5 jours, c'est un peu long même si l'auteur a essayé de nous brosser des portraits psychologiques assez fins de chacun de ses personnages.
Je pense que si Douglas Kennedy s'était approprié un personnage masculin, l'histoire aurait pu être un peu moins fleur-bleue.
Néanmoins Laura m'a touchée à ce moment de sa vie où elle voit enfin une part de ciel bleu dans son avenir. Enfin, elle a rencontré quelqu'un qui a les mêmes envies et la même conception de la vie qu'elle. Mais elle se pose plein de questions quant à l'avenir de sa relation avec Richard. Doit-elle rester dans sa routine malgré les frustrations, ou larguer son travail et sa vie bien réglée pour repartir de zéro ou presque et décider d'être enfin heureuse, avec le risque de la déception et de la désillusion.
Finalement, elle ne se posera pas la question bien longtemps...
J'ai trouvé beaucoup de longueurs dans ce livre. 350 pages pour raconter une histoire qui ne durera finalement que 5 jours, c'est un peu long même si l'auteur a essayé de nous brosser des portraits psychologiques assez fins de chacun de ses personnages.
Je pense que si Douglas Kennedy s'était approprié un personnage masculin, l'histoire aurait pu être un peu moins fleur-bleue.
Extraits : "Une
dépression peut durer des années sans vous empêcher de fonctionner
assez normalement, a observé le Dr Bancroft. C'est une ombre avec
laquelle nous décidons de vivre, au point de finir par nous persuader
qu'elle fait partie de nous. Jusqu'à ce qu'elle s’épaississe tellement
qu'elle rende tout insupportable."
"La fidélité n’a de sens que si l’amour existe."
"La fidélité n’a de sens que si l’amour existe."
A lire aussi :
Éditions Belfond - Drame - Littérature contemporaine - 352 pages
Je n'ai toujours pas lu cet auteur. Ca viendra... J'en ai dans ma PAL.
RépondreSupprimerUn conseil : ne commence pas par celui-ci!
SupprimerSon précédent m'avait déçu.
RépondreSupprimerSi tu parles de "quitter le monde", moi non plus, je n'ai pas aimé! Je ne l'ai d'ailleurs pas terminé ce qui est très rare pour moi!
SupprimerJ'avais adoré "Cul de sac" mais les autres romans plutôt de bons moments sans plus....J'avais noté celui-ci dans ma LAL mais je pense le rayer....
RépondreSupprimerComme toi, cul de sac a été mon préféré! Les autres sont loin derrière!
SupprimerJe n'ai toujours pas lu de livres de Kennedy, mais j'espère en avoir l'occasion un jour !
RépondreSupprimerNe commence pas par celui-là alors! Je te conseille cul de sac (réédité sous le titre "piège nuptial")
SupprimerMerci pour cet avis! Je n'ai aucune envie de le lire....
RépondreSupprimerSage décision! Mais mon avis n'engage que moi et d'autres internautes l'ont apprécié! Mais pour moi c'est loin d'être son meilleur livre... Je garde en mémoire Piège nuptial que j'avais adoré!
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